Après des coups de feu assourdissants, plusieurs corvidés sont retrouvés agonisants sur le parking d’un hôtel de Riom. Des chasseurs, sourire aux lèvres, les ont massacrés sur ordre du préfet.

Après des coups de feu assourdissants, plusieurs corvidés sont retrouvés agonisants sur le parking d’un hôtel de Riom. Des chasseurs, sourire aux lèvres, les ont massacrés sur ordre du préfet.
L’ensemble des prévenus se voit également contraint de verser collectivement plus de 60.000 euros de dommages-intérêts aux associations environnementales qui s’étaient constituées parties civiles dans ce dossier.
Les 6 hommes soupçonnés de braconnage en Sologne et relaxés mercredi dernier à Châteauroux n’en ont peut-être pas fini avec la Justice.
C’est une histoire de braconnage d’une violence extrême que l’enquête ouverte par l’Office français de la biodiversité (OFB) en 2023 a permis de révéler. Nous nous sommes constitués partie civile et seront présents au tribunal judiciaire de Châteauroux le 30 avril 2025 à 13h30.
Une seule des condamnés se pourvoit en cassation pour faire casser cet arrêt de la Cour d’appel de Versailles et éviter une jurisprudence néfaste pour l’ensemble des opposants à la chasse.
Alors que le verdict est attendu pour le 5 mai 2025, l’affaire Riya continue de mobiliser bien au-delà des cercles militants. Ce qui n’était au départ qu’un acte de sauvetage est devenu, en quelques semaines, le symbole d’une justice déconnectée de la réalité du terrain animalier.
Elle a été condamnée à 50 000 euros d’amende pour la « destruction non autorisée d’œufs ou de nids » de cette espèce protégée et à 2 000 euros supplémentaires pour la « perturbation volontaire » et l’« atteinte à la conservation » des flamants roses.
Les images sont violentes : des marins trainent à bord de leur bateau des requins, les amputent de leurs ailerons, et les relâchent mutilés et agonisants dans les eaux de l’océan. Comment expliquer ces pratiques ?
L’affaire de Riya, cette chienne sauvée de la maltraitance mais actuellement au cœur d’un procès injuste, a suscité une immense vague de soutien de la part des défenseurs des animaux à travers la France. L’objectif est désormais d’amplifier cette mobilisation et de faire entendre la voix de ceux qui, comme Diane Gouhier, agissent pour sauver des animaux en détresse.
Une décision « historique », selon Olivier Gourbinot, juriste à France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée. Cette décision vise à protéger ces oiseaux durant leur période de nidification.